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Un nouveau monde, une nouvelle vie, un nouvel entourage... C'est exactement ce à quoi j'ai pensé quand j'étais assise dans l'avion. Heureusement pour moi, mon siège était sur le bord d'un hublot alors je pouvais voir le magnifique océan que nous survolions. Ma voisine de siège, une vieille grand-mère plutôt charmante, dormait paisiblement. C'est sûrement ce que j'aurais du faire moi aussi, mais je n'y arrivais pas. Le stress sûrement, ça fait peur de quitter son pays natal, sa famille et tout ce qu'on connaît pour se lancer dans l'inconnu. Vous vous demandez sûrement pourquoi je quitte ma très chère Chine pour venir à ce pays de fou que sont les États-Unis. Moi aussi, il m'arrive encore de me poser la question. En fait, c'est que je veux percé dans le monde de la danse et ce, à travers le monde. Mais ce n'est pas l'unique raison... Je fuis tout simplement et lâchement une certaine personne pour certaines raisons qui sont plutôt douloureuses. Mais, je préfère ne pas y penser... Il devait être assez tard en Chine, mais je reçus un sms de ma meilleure amie. Je ne pus m'empêcher de sourire en lisant que j'avais manqué un super spectacle et qu'elle disait qu'elle l'aurait sûrement plus apprécié si j'avait été là. Oui, en fait, j'ai dû raté le spectacle d'un de mes goupes préférés parce que mon vol partait le même jour. Je lui répondis rapidement, soulignant que j'aurais bien aimé y être et qu'elle devait m'envoyer des photos par mail.
Ça aussi, ça allait être étrange, ne plus pouvoir lui parler que par téléphone ou par msn. Cela me faisait craindre que notre amitié ne s'efface avec le temps... Mais nous avions prévues nous revoir pendant les vacances, alors ça me laissait un peu d'espoir. Je finis par m'endormir tout comme la mamie pour me faire réveiller par une hôtesse de l'air qui avait l'air plutôt fatiguée elle aussi. L'avion allait se posa en douceur, c'était assez drôle d'entendre les gens grogner légèrement ou demander un peu plus de temps pour dormir encore. Je pus voir à travers du hublot qu'il faisait nuit ici. Inutilement, je jetai un coup d'oeil à ma montre. Seulement, j'avais oublié qu'elle était toujours réglé à l'heure de la Chine. Je demandai à ma voisine qui m'affirma qu'elle n'avait pas l'heure exacte, mais qu'on était aux petites heures du matin. Génial... Je mis ma veste et sortit tranquillement de l'avion, prenant au passage mon sac à main et mon fourre-tout que j'avais traîné avec moi. Rapidement, du moins le plus vite que je pouvais, je retrouvai mes bagages et sortit à l'extérieur. La température était exquise, pas trop chaude et pas trop froide.
Je passai un coup de fil à ma mère, lui laissant un message sur le répondeur puisqu'elle ne répondit pas, puis remit mon cellulaire dans ma poche. J'embarquai dans le premier taxi qui passa, cherchant dans ma veste où j'avais mis le bout de papier sur lequel était inscrit l'adresse de l'université. Je le trouvai finalement et demandai au chauffeur de m'y amener. En fait, j'eus un peu de difficulté. La première fois que je le lui demandé ce fut en ma langue maternelle, alors il ne comprit rien. J'avais trop l'habitude et j'avais oublié sur le coup que je devais parler en anglais.
-" Can you... take me ... to this adress ... please ? " Réussis-je enfin à dire en cherchant mes mots.
Je lui tendis le bout de papier, me disant que si j'essayais de dire l'adresse, il ne comprendrait rien. La voiture s'arrêta finalement devant l'énorme bâtisse qui était ma nouvelle école. En fait, je fus assez impressionnée. Vous savez, la petite fille qui vient d'un milieu que je qualifie de normal, c'est-à-dire la classe moyenne qui se retrouve dans une aussi grande et luxueuse université ! Merci les bourses et le travail acharné ! Je payai le chauffeur, prit mes valises et débarquai. Me voilà devant mon nouveau monde avec une peur certaine qui naissait en moi. J'étais à la fois soulagée et heureuse d'être arrivée... mais en même temps, je me sentais infiniment petite et pas vraiment à ma place dans un monde aux apparences si riches. Je passai la barrière et avancer lentement sur le petit chemin. Je ne pouvais m'empêcher de regarder partout autour de moi, mais pas en avant. Vous savez, là ou on est sensé regarder quand on marche... Étonnament, je ne tombai pas et m'arrêtai en voyant la grande fontaine devant moi. Je déposai mes sacs et je m'asseyai sur le rebord de la fontaine, balladant ma main à la surface de l'eau. Pourquoi ? Je ne sais pas. Pour tuer le temps et tenter de me calmer avant d'entrer dans l'imposante bâtisse...
Ça aussi, ça allait être étrange, ne plus pouvoir lui parler que par téléphone ou par msn. Cela me faisait craindre que notre amitié ne s'efface avec le temps... Mais nous avions prévues nous revoir pendant les vacances, alors ça me laissait un peu d'espoir. Je finis par m'endormir tout comme la mamie pour me faire réveiller par une hôtesse de l'air qui avait l'air plutôt fatiguée elle aussi. L'avion allait se posa en douceur, c'était assez drôle d'entendre les gens grogner légèrement ou demander un peu plus de temps pour dormir encore. Je pus voir à travers du hublot qu'il faisait nuit ici. Inutilement, je jetai un coup d'oeil à ma montre. Seulement, j'avais oublié qu'elle était toujours réglé à l'heure de la Chine. Je demandai à ma voisine qui m'affirma qu'elle n'avait pas l'heure exacte, mais qu'on était aux petites heures du matin. Génial... Je mis ma veste et sortit tranquillement de l'avion, prenant au passage mon sac à main et mon fourre-tout que j'avais traîné avec moi. Rapidement, du moins le plus vite que je pouvais, je retrouvai mes bagages et sortit à l'extérieur. La température était exquise, pas trop chaude et pas trop froide.
Je passai un coup de fil à ma mère, lui laissant un message sur le répondeur puisqu'elle ne répondit pas, puis remit mon cellulaire dans ma poche. J'embarquai dans le premier taxi qui passa, cherchant dans ma veste où j'avais mis le bout de papier sur lequel était inscrit l'adresse de l'université. Je le trouvai finalement et demandai au chauffeur de m'y amener. En fait, j'eus un peu de difficulté. La première fois que je le lui demandé ce fut en ma langue maternelle, alors il ne comprit rien. J'avais trop l'habitude et j'avais oublié sur le coup que je devais parler en anglais.
-" Can you... take me ... to this adress ... please ? " Réussis-je enfin à dire en cherchant mes mots.
Je lui tendis le bout de papier, me disant que si j'essayais de dire l'adresse, il ne comprendrait rien. La voiture s'arrêta finalement devant l'énorme bâtisse qui était ma nouvelle école. En fait, je fus assez impressionnée. Vous savez, la petite fille qui vient d'un milieu que je qualifie de normal, c'est-à-dire la classe moyenne qui se retrouve dans une aussi grande et luxueuse université ! Merci les bourses et le travail acharné ! Je payai le chauffeur, prit mes valises et débarquai. Me voilà devant mon nouveau monde avec une peur certaine qui naissait en moi. J'étais à la fois soulagée et heureuse d'être arrivée... mais en même temps, je me sentais infiniment petite et pas vraiment à ma place dans un monde aux apparences si riches. Je passai la barrière et avancer lentement sur le petit chemin. Je ne pouvais m'empêcher de regarder partout autour de moi, mais pas en avant. Vous savez, là ou on est sensé regarder quand on marche... Étonnament, je ne tombai pas et m'arrêtai en voyant la grande fontaine devant moi. Je déposai mes sacs et je m'asseyai sur le rebord de la fontaine, balladant ma main à la surface de l'eau. Pourquoi ? Je ne sais pas. Pour tuer le temps et tenter de me calmer avant d'entrer dans l'imposante bâtisse...